Référence: Saara Ocidental – as políticas do impasse, 2018, africana studia, (29), Centro de Estudos Africanos da Universidade do Porto
Résumé: Le premier objectif de ce numéro est de contribuer à donner de la visibilité et, espérons-le, de la compréhension à l’impasse mondiale sur le plus ancien conflit colonial en Afrique.
Les politiques d’impasse dans un conflit vieux de plus de quarante ans n’impliquent pas seulement une traînée des réunions et des résolutions dans les bâtiments climatisés des Nations Unies. Elles touchent également une population – celle des Sahraouis – qui vit dans un mur militaire de 2 720 km : dans les camps de réfugiés du sud de l’Algérie, dans les territoires libérés sous contrôle de la RASD (République arabe sahraouie démocratique), dans la prison dite » en plein air » sous occupation marocaine, dans la diaspora en quête de travail et/ou en fuite.
Au cours de la dernière décennie, même la perception de l’opinion publique sur cette impasse a eu tendance à diminuer – en raison de la rareté de l’actualité et de l’action combinée du filtre marocain, que les médias dominants dans les Etats européens en général suivent. Dans cette partie du monde, les violations quotidiennes de la Convention de Genève, de la Convention contre la torture et les mauvais traitements, des résolutions des Nations Unies, de la Cour internationale de justice et de la Cour européenne de justice ne sont pas nouvelles.
Le critère retenu était simple : nous mobilisons des experts dans les politiques étrangères des Etats et des organisations multilatérales qui interviennent directement dans le conflit (les acteurs dits directs), dans les principaux alliés de ces Etats (acteurs indirects) et dans certaines des puissances émergentes qui » observent « , avec plus ou moins d’abstinence dans les actes.
– Isabel Lourenço, Maciel Santos